Hélène Carrère d'Encausse

Fille de Georges Zourabichvili et de Nathalie Von Pelken, Hélène Carrère d’Encausse descend d'une famille d'aristocrates géorgiens originellement fortunée qui connut, après la révolution russe, une grande pauvreté. Compte parmi ses ancêtres de grands serviteurs de l’Empire, des contestataires du même Empire, le président de l’Académie des sciences sous Catherine II et trois régicides. Cette hérédité la prédisposait naturellement à l’étude de l’histoire et de la science politique qu'elle a enseignées à la Sorbonne avant de transférer sa chaire professorale à l'Institut d'études politiques de Paris.

Elle a étudié à la Sorbonne à Paris où elle a obtenu un doctorat en histoire, puis un doctorat d'État ès lettres et sciences humaines. Elle est aussi diplômée de l’Institut d’études politiques (Sciences Po) de Paris.

Professeure d'histoire à l'université Paris I-Panthéon Sorbonne et professeure des universités à l'IEP de Paris, ancien membre du comité directeur de l'Institut d'études slaves, administratrice de l'East-West Institute for Security Studies à New York (États-Unis), vice-présidente des Archives diplomatiques françaises, Hélène Carrère d’Encausse est aussi professeure invitée dans de nombreuses universités étrangères, en Amérique du Nord et au Japon surtout, elle est docteur honoris causa de l’Université de Montréal et de l'Université Catholique de Louvain.

Membre de l'Académie française (élue le 13 décembre 1990 à la succession de Jean Mistler), elle fut élue au Parlement européen en juin 1994 pour cinq ans, puis secrétaire perpétuel de l'Académie française le 21 octobre 1999, membre étranger de l'Académie des sciences de Russie (depuis 2003), des Académies de Belgique, Roumanie, Géorgie et d'Athènes (Grèce).

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Décorations :