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Avertissement : ceci est une prémaquette et non un site Internet... Les associations aux Langues Orientales L’Association des Anciens élèves et Amis des Langues orientales a été créée en 1929 par Paul Boyer. À cette époque, l’École des langues orientales, en marge de l’Université, était le plus souvent un établissement où les élèves venaient en complément d’autres études, déjà achevées ou en cours (Faculté des Lettres, Faculté de Droit, École des Sciences politiques, École coloniale p. ex.). Les fondateurs de l’Association souhaitaient déjà renforcer les liens entre les élèves, les anciens et tous ceux qui s’intéressaient à l’orientalisme, terme qui n’apparaissait pas encore désuet à l’époque... Depuis quatre-vingts ans, le paysage a beaucoup évolué. L’École, devenue centre universitaire après le choc de 1968, a reçu en février 1971 sa dénomination actuelle d’Institut national des Langues et Civilisations orientales, avec d’abord un statut d’établissement autonome rattaché à la Sorbonne nouvelle (université de Paris-III) puis celui de “Grand établissement” indépendant prévu par la loi Savary de 1984. Les anciens diplômes d’élève breveté débouchant directement sur un doctorat de troisième cycle d’études orientales ont été remplacés à compter de 1969-1972 par une gamme de diplômes spécifiques dans un “premier cycle” de deux ou trois années universitaires, nationaux et universitaires pour le second cycle, découpés en unités de valeur (devenues unités d’enseignement) et un troisième cycle enrichi avant des doctorats s’appuyant sur des centres de recherche. L’ENLOV comptait avant guerre quelque 1 500 à 3 000 élèves ; l’INALCO enregistre depuis les années 1970 plus de 10 000 inscriptions, la croissance dans certaines langues ayant imposé à la fin des années 1980 un numerus clausus. La
vie associative estudiantine a elle aussi beaucoup évolué. Dans les années
1950 et 1960, la “Corpo” rassemble tous les étudiants et les oppositions
politiques s’y retrouvent, comme au sein de l’UNEF à laquelle elle est
affiliée. L’explosion de 1968 voit celle de l’École et le rectorat
attribue “à titre provisoire” des locaux au centre universitaire Dauphine,
ainsi qu’à Clichy et à Asnières. La Corpo n’y survit pas et il faut
attendre 1972 pour que soit créée l’Association Indépendante Générale des
Langues Orientales Nouvelles (AIGLON) qui compte jusqu’à près de 3 000
membres. L’AIGLON, avec l’aide de la direction de l’Institut, réussit à
rassembler des étudiants de toutes obédiences sur des activités culturelles
et d’animation (ah ! les fameuses soirées Langues
Show et les bals costumés et galas, dont une nuit du Tricentenaire célébrant
les 303 ans [!] de l’ “École des Jeunes de Langues” créée par Colbert),
de services, d’édition, d’importation de livres, de voyages, maintenant les
confrontations politiques et syndicales à l’extérieur de son cadre. Un
journal, “Point de Fuite” est édité
pendant deux ou trois ans. L’Association des Anciens élèves regarde d’un
œil intéressé l’expérience et donne des coups de main, par exemple avec la
création d’un service commun de traduction offrant les compétences des étudiants
avancés et des jeunes diplômés aux entreprises. C’est également à cette
époque que sont créées les premières amicales, sur une base thématique ou géolinguistique,
qui organisent des rencontres permettant aux différentes générations de faire
connaissance. Au cours des années quatre-vingt-dix, l’AIGLON, rencontrant des problèmes de succession, cesse d’être présent(e) dans chaque centre et des associations autonomes s’y substituent, comme l’OURSON à Clichy, LINGUEXPORT pour le C.P.E.I., la “Lanterne” à Asnières. Le “Bureau des élèves Planète Langues’O” se crée en 1995, année du bicentenaire du décret de germinal an III créant l’École spéciale des Langues orientales. C’est lui qui reprend le cycle des événements festifs regroupant les étudiants au-delà de leurs spécialités ou de leur lieu d’études avec la “Nuit des Langues’O”. L’Association des Anciens élèves et Amis continuait durant ces années son travail autour de trois axes : - la publication d’un Bulletin, qui, malgré son titre modeste, rassemble quatre fois par an des contributions extrêmement riches et variées, à la fois sur l’histoire des chercheurs et enseignants précurseurs des disciplines présentes à l’INALCO, sur les disciplines elles-mêmes, (particulièrement sur les coutumes et traditions nationales), et des informations sur les actualités de l’INALCO, avec des points réguliers sur les projets de regroupement sur un nouveau site, - les activités de Amicales, très ouvertes sur les étudiants, - l’aide à l’information sur les emplois, plus particulièrement sous la forme de colloques tenus en 1995 et 1998 (prévus désormais tous les deux ans). Elle a décidé en 1997 d’une part de renforcer ses contacts avec les étudiants et leurs groupements, d’autre part de faciliter la communication entre les élèves, les anciens élèves et les amis des Langues orientales par le biais d’une participation au site Internet de l’INALCO. Le réseau des anciens est entretenu grâce à un fichier mis à jour des diplômés et membres de l’association, édité périodiquement sous la forme d’un annuaire avec un projet de mise sur Internet.
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